T’arrive-t-il d’avoir des regrets ?
« Quand j’étais en Syrie, j’étais déconnecté de mes parents. J’étais un adolescent perdu qui se pensait mal-aimé par ses parents. Je faisais l’école buissonnière pour traîner avec mes amis. Tout cela a changé après que j’aie perdu mon frère d’un obus de mortier qui l’a frappé de manière totalement arbitraire. Mes parents étaient si dévastés que j’ai réalisé à quel point ils nous aimaient, mon frère et moi. J’étais devenu l’homme de la maison après ce choc sévère qui s’est atbattu sur ma famille. Ils sont aujourd’hui ce que j’ai de plus cher au monde. Le plus beau cadeau que je leur aie fait, c’est de graduer de l’école Al Salam avec une moyenne de 85% (A). Je ne m’arrête pas là, je prépare aujourd’hui mon examen de TOMER qui me permettra d’intégrer une université turque. »